Trace GPS
Max elevation: 529 m
Min elevation: 147 m
Total time: 05:31:14
Récit
C’est au cours de recherches sur les mines de chrome du sud aux Service des Archives de Nouvelle-Calédonie que nous avons appris l’existence de ce sentier. En effet, en consultant les archives de la société « Le chrome » qui regroupaient entre autre, les mines de Lucky hit, La Tchaux, Anna Madeleine, Bon Secours, Mois de Mai, que la construction d’un sentier menant à une mine « Gaspard » y était évoqué.
Ce sentier partait de la mine du mois de Mai, pour arriver à une carrière de chrome qu’une carte sommaire situait sur la rive gauche de la rivière bleue ou Yaté à l’époque.
Depuis juin 2015, date de nos recherches aux archives NC, nous avons à plusieurs reprises tenté de localiser la partie terminale de ce sentier. A chaque fois nous revenions déçus, nous avions même imaginé qu’il avait pu être détruit par les nombreuses pistes de prospections minières.
En 2018, le raid de la Transcal se déroulait dans le Parc de la Rivière Bleue, sur un parcours inédit qui était proche de notre zone de prospection initiale. Quelques jours après l’épreuve, nous décidons de suivre leur tracé. Pour avoir le temps d’explorer la zone, nous avions même bivouaqué au bord du lac.
Ce jour-là, fut notre première rencontre avec ce sentier qui était presque mythique !
En effet, après environ 1h30 de progression sur les traces de la Transcal 2018, nous avions foulé un magnifique sentier, large et en pente douce très régulière qui nous avait fait de suite penser à un sentier d’exploitation minière. Nous avions décidé de le suivre jusqu’en ligne de crête, en laissant donc la partie descendante pour une autre expédition.
Désormais c’est chose faite depuis le 24 octobre 2019, puisque nous avons décidé de profiter de l’installation de la passerelle de franchissement de la rivière bleue pour retourner explorer cette portion de sentier de la mine Gaspard.
Pour un petit nombre d’entre nous la montée se faisait en terrain connu, néanmoins on a eu la surprise de faire une rencontre inattendue. Le gardien des lieux, nous surveillait du coin de l’œil !
C’est sans doute lui qui nous a guidé pour retrouver ce chemin oublié depuis plus de cent ans !
A deux reprises, alors que nous étions sur le point de faire fausse route, Patrick a surement dû être réceptif à ses indications car, à chaque fois, il nous a remis sur le bon chemin pour poursuivre notre exploration.
Il nous reste encore deux petites portions de sentier à relever, celle qui va du bord du lac à la corniche
et enfin celle qui va de la côte 602 à la mine Gaspard (que nous n’avons pas encore située précisément).
L’aventure continue ! (suite au prochain épisode).
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