Boucle dans la haute vallée de la Napouéredjiène (Sud).

Total distance: 13645 m
Max elevation: 483 m
Min elevation: 127 m
Total time: 06:56:59
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Pas facile à prononcer le nom de cette rivière qui est un des affluents de la rivière des pirogues dans le Sud. 

La vallée de la Napouéredjiène

Nous débutons notre balade du jour, à la mine Alice Louise, puis nous suivons une piste forestière sur la rive gauche de la Napouéredjiène, et après une brève incursion dans le haut de la vallée de la « capture » nous revenons à notre point de départ par une piste plus récente sur la rive droite, cette fois, de la même rivière.

Au loin la piste que l’on prendra au retour.

Un peu d’histoire.

D’après le livre Chroniques de terres rouges de J. VALETTE, c’est Charles METDORF qui en est l’inventeur(1896), il nomme cette concession Alice-Louise, en souvenir de sa tante Alice et de sa demi-sœur Louise. En 1902, la mine produisait 220 tonnes de minerai par mois, avec 55 ouvriers. Ce minerai était remonté vers un col en haut de la vallée de N’go, à l’aide d’un câble porteur, tracté par une machine à vapeur. Une fois « lavé » le minerai plus concentré était acheminé jusqu’à la mer par voie ferrée.

Après plusieurs périodes inactivités, la mine Alice-Louise est remise en exploitation en 1989 pour seulement quelques années par la société Somirex. Le lac de carrière, actuel, date de cette époque.

Lac de la mine Alice-Louise

Après la deuxième guerre mondiale, il y a dû avoir une petite exploitation forestière également dans cette zone. Nous avons pu en trouver des traces durant notre cheminement dans la forêt (rive gauche de la Napouéredjiène), avec probablement une exploitation de chênes gomme, kaoris et araucarias.

Pur cette période, J. VALETTE cite trois sociétés forestières dans le secteur de la rivière des pirogues :

  • Louis O’Connor de 1948 à 1949
  • Edouard Pentecost de 1949 à 1956
  • Rolly-Dumoutier  de 1956 à 1959

Reprenons le récit de cette randonnée effectuée par temps radieux, les tous premiers kilomètres se font sur une piste très « confortable ». Avant de franchir la Napouéredjiène, nous obliquons sur la droite pour suivre une ancienne piste forestière.

La piste est parfois encombrée !

La forêt traversée reste magnifique malgré son exploitation, il a surement plusieurs dizaines d’années. Elle est riche par ses différentes espèces de palmiers, mais également par ses nombreux chênes gomme et kaoris (Agatis Lanceolata).

Ce chemin remonte assez loin en amont, puis nous suivons un sentier pas très bien marqué et surtout très pentu (attention à la navigation).

Les derniers mètres avant d’arrivé à la ligne de crète.

Nous finissons par aboutir en ligne de crête, avec en récompense un beau panorama sur la baie de prony d’un côté et le bassin versant de la rivière des pirogues de l’autre.

La baie de Prony
Le creek de notre pose casse-croute.

Avant la pause casse-croute, nous entrons dans la réserve du pic du pin, en longeant un petit peuplement de Callitris pancheri (ex Néocallitropsis).

Le retour vers nos véhicules se fera par une piste qui a été bien réhabilitée dans le cadre de la protection contre les incendies.

En arrière plan, le pic 619.

En conclusion, pour réaliser cette randonnée, vous devrez apporter un soin particulier à la navigation (dans la forêt) et avoir une bonne condition physique car sur certaines parties du parcours les pentes sont assez fortes.

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Un commentaire :

  1. Merci pour ce partage
    Le Sud que j’affectionne beaucoup pour y avoir vecu toute mon enfance et jeunesse…. De plus je decouvre que mon arriere grand pere Louis O Connor y exploitait le bois…. Merci

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