A l’assaut du Pic du Rocher

Total distance: 14341 m
Max elevation: 842 m
Min elevation: 234 m
Total time: 08:01:02
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On en parlait depuis plusieurs années nous avons enfin pu réaliser cette randonnée pour conquérir ce pic qui était devenu presque mythique.

Tout d’abord quelques précisions sur ce pic, son nom vient de sa forme caractéristique qui correspond à un énorme rocher posé sur son sommet. Nous n’avons aucune certitude mais ce sont très probablement les premiers géomètres qui l’ont utilisé à maintes reprises pour leurs triangulations qui ont dû le dénommer ainsi.

Ensuite sa localisation, il se trouve sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dumbéa et de la rivière bleue.

Bien que d’altitude moyenne (1004 mètres), la difficulté principale réside dans  son approche car il se trouve en limite du Parc provincial de la rivière bleue et de ce fait, la dernière partie du parcours se fait en « hors-piste ».

Déroulé de notre randonnée.

J-1.

Nous partons très tôt de Nouméa de façon à être au guichet du parc de la rivière bleue pour l’ouverture soit 7h. Nous prendrons ensuite la première navette en compagnie de notre équipe de soutient (merci à Claude, Jean-Marc et Jean-Pierre), ils nous accompagneront jusqu’aux « cornes du diable ».

Nous commençons notre balade du jour à 8h15, au terminus de la navette, première courte halte au refuge des Tristaniopsis pour vérifier l’état des lieux car ce sera le terme de notre deuxième journée.

Nous arrivons ensuite aux cornes du diable vers 11h, nous partageons un excellent déjeuner avec nos accompagnateurs que nous quittons vers midi pour prendre la direction du « camp des fougères » destination finale du jour.

La progression est difficile car nous avons chacun une charge de plus de 14 kgs avec un sentier en constante ascension et presque toujours constitué de grosses pierres et racines toutes très glissantes.

Mais notre lent cheminement nous permet d’admirer la beauté de la forêt traversée. Nous croisons de nombreux cours d’eau et de splendides kaoris géants qui ont sûrement plusieurs centaines d’années.

Nous atteindrons enfin le camp des fougères à 16h15 soit après 8h de randonnée dans un cadre exceptionnel.

Jour-2

Total distance: 3974 m
Max elevation: 998 m
Min elevation: 867 m
Total time: 03:10:18
Download file: pic-du-rocher-11-11-20.gpx

Le réveil est très matinal (5h) car cette journée sera longue, après un rapide petit déjeuner nous partons aux environs de 6h30 en direction du fameux « pic du Rocher ». Nous reprenons momentanément le GR NC, direction le « refuge de la mine soleil », pendant 10 minutes, puis nous filons en « hors-piste » à travers une belle forêt humide.

Lorsque nous rencontrons un beau peuplement d’Araucarias montana, nous émergeons du couvert végétal pour nous retrouver dans une zone de maquis et fougères ce qui nous permet de voir notre objectif.

Il nous faudra encore 1h pour parcourir la distance qui nous sépare de l’énorme rocher car la beauté et la magie des lieux nous retiennent et nous prenons un peu de retard par rapport au programme.

L’ultime zone autour du rocher est très difficile d’accès, elle est en effet composée d’énormes blocs de roche, avec des cavernes et des effondrements très profonds.

Les photos souvenir prises il faut déjà penser à quitter ce lieu d’une beauté exceptionnelle, pour rejoindre le « camp des fougères » et redescendre vers notre point de bivouac du jour.

Entre la zone du pic du rocher et le camp des fougères nous avons la chance de rencontrer plusieurs « Metrosideros nitida » en fleurs. Leur corolle de fleurs rouges ajoute une touche de couleur dans un panorama verdoyant.

Nous quittons le « camp des fougères » à 10h15 pour la longue descente vers le refuge des Tristaniopsis. Un poteau indicateur nous donne notre destination à 11.5 km.

La mise en route avec le sac à dos chargé est un peu laborieuse car la fatigue de la randonnée de la veille se fait encore sentir.

Heureusement que contrairement à la veille, le profil est descendant mais la difficulté du terrain reste la même (pierres et racines glissantes). Nous atteignons les cornes du diable vers 14h.

Nous arrivons finalement à 16h15 au refuge, là nous y retrouvons notre deuxième équipe de soutient. En effet, Véronique, Olivier et Jacques (merci à eux !) sont venus à notre rencontre aux cornes du diable mais hélas on s’est raté d’à peine 15 minutes !

Nous passons ensemble, une nuit au refuge avant de sortir du parc de la rivière bleue vers les 9h le lendemain.

En résumé, cette splendide randonnée est très exigeante en terme de condition physique mais le site exceptionnel du pic du rocher le vaut bien.

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