Max elevation: 523 m
Min elevation: 62 m
Guadu Dayou, 25, 26 septembre 2017
Ce site appelé aussi ‘’ La Forêt des Kaoris’’ se situe sur la commune de Voh. Après une demi-heure de voiture le long de la rivière de Témala, nous atteignons la tribu de Ouango où nous attendait notre guide Etienne. Dès la coutume d’accueil, nous prenons le sentier vers 13h30, à travers une savane écrasée par un soleil ardent et une sécheresse implacable.
Le chemin traverse de nombreuses traces et vestiges d’une occupation humaine ancienne, sans doute très importante et florissante au vue des multiples ouvrages de pierres pour la maîtrise de l’eau, des sites de cultures, des chemins et des emplacements d’habitats encore visibles.
Nous atteindrons notre campement, organisé par Etienne, après trois heures de marche pour environ 5 km.
Nous découvrons avec plaisir que le site est bordé par la rivière Témala et un de ses affluents. Mais avec la sévère sécheresse du moment, ils étaient à leur niveau d’étiage maximum. Heureusement que l’on disposait de pastilles pour assainir cette eau peu ragoutante pour remplir nos gourdes car un peu plus en amont de notre campement nous avions trouvé une carcasse de cerf en décomposition qui baignait dans une marre du creek! .
Jean-françois et notre guide ont réussi malgré tout seule a pécher quelques carpes qui ont agrémenté notre repas du soir.
Le lendemain dès le lever du soleil, nous reprenons la route à travers une savane brulante malgré l’heure matinale et atteignons enfin la vallée des Kaoris (Guadu Dayou) « Agathis Moorei » après une heure trente de marche. Véritable oasis de fraîcheur au creux d’une vallée profonde et humide.
Merci à tous pour cette aventure dans la belle nature de la Calédonie profonde dont nous avons découvert son coté hostile et rude
Ce fut rugueux, aride, brûlant, une étape gastronomique malgré tout grâce à Jean-François et ses talents de pêcheur de Thavit (nous avons quand même échappé à l’anguille fumée…mais bu de l’eau croupie des creeks ), nous avons somnolé aux cris lugubres des chiens sauvages qui égorgeaient de pauvres cerfs cachectiques acculés dans les creeks.
Mais cela restera une expérience dont on gardera un souvenir fort.
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