Max elevation: 275 m
Min elevation: 49 m
Total time: 06:14:33
Notre randonnée du jour se fait sur les traces du parcours d’un ancien raid de Kaala-Gomen, sur la base des souvenirs d’anciens participants à cette épreuve. De ce fait, nous tâtonnerons à plusieurs reprises, les chemins n’étant plus balisés ou matérialisés. La nature a repris ses droits.
Il est à peine sept heures du matin lorsque nous entamons notre marche par un raidillon avalé sans échauffement à un rythme soutenu imprimé par nos guides et amis de la région (un « uppercut à froid » selon l’expression d’un des membres du groupe). Le soleil rasant donne une couleur miel à l’herbe de la colline. Nous longeons la barrière d’une propriété privée pour rester sur le domaine public.
Très vite, des arbustes et des fleurs attirent notre attention en raison de leur beauté, mais aussi de leur endémisme pour certains ou de leur floraison décalée par rapport aux mêmes espèces que l’on trouve dans le sud.
En nous retournant, nous pouvons regarder la mine de Ouazangou s’éloigner.
Nous traversons un sous-bois dense où le chemin n’est pas facile à trouver
pour déboucher sur un chemin qui nous mènera à une plate-forme d’ancienne exploitation minière.
De là, nous redescendons par une route de mine jusqu’à un déversoir.
Nous pourrons admirer le long du cours d’eau qui alimente le bassin une ligne de pandanus qui apporte une tonalité vert foncé qui forme un contraste avec le maquis environnant.
Nous poursuivrons au travers du maquis minier.
Puis le groupe se scindera en deux. L’option a priori plus difficile, consistant à monter tout de suite et suivre la ligne de crête jusqu’au massif suivant se révélera plus intéressante et moins consommatrice d’énergie que celle de traverser le maquis minier en contre-bas puis de remonter sur le raidillon suivant. En effet, la végétation dense de gaïacs secs aux branches coupantes dans le talweg puis dans la montée raide (environ 20 %) nous obligera à une progression parfois en position accroupie.
Nos épidermes à découvert seront mis à rude épreuve et la motivation parfois entamée sans compter la fuite aussi subite que salutaire à deux reprises face à des guêpes noires dérangées dans leur torpeur apparente !
Nous remonterons ensuite en direction de la colline suivante sur un chemin en dévers avant d’entamer la descente vertigineuse, caillouteuse et instable vers l’arrière des habitations du lieu-dit « Ouaco-Tinip ».
Nous suivrons la zone des pylônes parallèle à la RT1 avant de bifurquer sur la gauche dans le lit d’un cours d’eau asséché
et d’entamer la montée de la route de la mine Siba avec l’ambition de basculer sur la route de descente de l’antenne-relais après avoir traversée une partie de hors piste et une descente très technique mais les organismes déjà sollicités nous demanderont de faire demi-tour à mi-chemin et de terminer la marche, ce que nous ferons en rejoignant la RT1 où un véhicule viendra nous récupérer.
Cette randonnée sera perçue différemment selon les participants : intéressante pour les uns en termes de flore et de découverte au fil de l’eau, à ne pas conseiller pour les autres du fait d’un parcours inégal et parfois sollicitant pour les organismes et de la même vue sur la mer du début à la fin. Dans les deux cas, elle ne laisse pas indifférent.
Avertissement
La pratique de la marche, de la randonnée et du trekking comporte des risques inhérents à ces activités. Nous vous recommandons donc la plus grande prudence dans l'interprétation et l'utilisation des données fournies dans ce blog. Malgré tout le soin accordé à leur exactitude, les informations fournies par ce blog ne pourront en aucun cas engager la responsabilité de son auteur; Par ailleurs, les personnes qui participent au blog et au site déclinent toute responsabilité en cas d’accident et ne pourront être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit.