Le « petit Mont Ouin » (Dzumac)

Total distance: 4254 m
Max elevation: 1301 m
Min elevation: 887 m
Total time: 02:36:51
Download file: Petit-mt-ouin.gpx

Le projet d’un bivouac dans les Dzumac étant “tombé à l’eau” du fait des aléas météorologiques depuis de nombreux mois, nous décidons à la faveur d’une fenêtre météo favorable de faire sur une seule journée le “petit Mont Ouin”, ainsi nommé car la toponymie du lieu est incertaine, voire contradictoire selon les cartes.

Départ aux aurores pour arriver sur les lieux, environ 2 heures de trajet depuis Nouméa, le temps de faire la route chaotique des Dzumac avec quelques arrêts pour admirer la beauté des paysages au lever du jour.

Pour arriver au point de départ de la randonnée, il faut prendre la route de la Ni à gauche dans la patte d’oie et stationner les véhicules un peu après une carrière, quelques centaines de mètres depuis la bifurcation.

Le ton est donné immédiatement avec une montée raide en sous-bois et ce, jusqu’au sommet avec des pentes atteignant parfois les 20%, à la limite de l’escalade à certains endroits. Le sentier est visible et tracé avec de la Rubalise bien placée pour s’y retrouver.

Le terrain est particulièrement délicat à appréhender après des mois de pluie, le sol alternant des zones de boue à peine dissimulée sous du feuillage, de l’humus qui cache des trous profonds, des zones rocheuses acérées, des enchevêtrement de racines d’arbres et pour corser le tout, des lianes basses entravantes… La descente sera particulièrement délicate car, pris par le temps, nous devrons la faire tambour battant. Au final, une entorse au genou pour l’un d’entre nous et pour tous, des vêtements crottés, principalement au fondement, résultat des glissades involontaires et du rapprochement voulu du séant avec le sol pour coller au plus près du terrain dans les passages délicats…

Par endroits, on se serait cru dans le jungle où le compagnon qui nous précède ou nous suit de quelques mètres devient à peine visible.

De zones de mousse,

quelques beaux spécimens botaniques,

ou plus simplement des jeux de lumière avec le soleil à peine perçant et quelques ouvertures sur le paysage environnant retiendront notre attention. Etonnamment, la forêt est silencieuse et il faudra entendre le cri d’une seule grive pour mieux s’en rendre compte.

La longueur de cette randonnée (4 km environ) et son dénivelé relatif (+/- 414 m) ne reflètent pas sa difficulté dans les conditions que nous avons rencontrées. Il est préférable de l’entreprendre à partit du mois de décembre pour profiter de la floraison de nombreuses espèces végétales (notamment les métrosideros) et bénéficier d’un terrain plus sec et donc moins à risques.

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